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tChi_Reality

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  • J'ais mes opinions et vous avez les votres.Normalement si ont dit se que l'ont pensse on est rarement écouter jusqu'au bout.Maintenant je vais écrire tout se que je jeux dire, si vous ne voulez pas lire rien ne vous y force.
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7 janvier 2009

Albert Einstein

Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue.

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7 janvier 2009

Jean-François Somain

L'argent n'a pas d'importance, mais le manque d'argent, oui.


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7 janvier 2009

Eluard (Eugène Grindel, dit Paul)

Par la caresse nous sortons de notre enfance mais un seul mot d'amour et c'est notre naissance.

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7 janvier 2009

Baudelaire (Charles)

Il y a dans l'acte de l'amour une grande ressemblance avec la torture ou avec une opération chirurgicale.

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7 janvier 2009

Blaise Pascal

Que sert à l'homme de gagner tout le monde, s'il perd son âme ?

Adolf_Hitler

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12 janvier 2008

William Shakespeare

Etre ou ne pas être : est la question.

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3 janvier 2008

Alphonse Beauregard (1881-1924)

                                          Le lac

Aux pieds de trois coteaux habillés de sapins
Gît un lac profond, clair et sage,
Où maintes fois je suis descendu, le matin,
Aspirer la paix qu'il dégage.

Rond et luxuriant, à son centre, un îlot
Ressemble au chaton d'une bague ;
Les arbres alentour, penchés au bord de l'eau,
Y dessinent des formes vagues.

Libre de quais encore, à nul chemin ouvert,
Inutile et pur diadème,
Il est, dans l'âpreté de ce pays désert.
Une oeuvre d'art pour l'art lui-même.

Je suis ton amant pauvre, ô lac, et ne peux pas
Arrêter les sinistres haches ;
Ecoute-les sonner, autour de toi, le glas
Du bois qui te pare et te cache.

Tu deviendras, parmi les maisons, les champs nus,
Une eau sans attraits, une mare,
Une chose qui sert à naviguer dessus,
Dont la multitude s'empare.

Qu'importe ! Ils n'auront pas, ces maîtres imposés,
Connu ton sourire de vierge ;
Je le garde en mon coeur comme un secret baiser
Que j'aurais cueilli sur ta berge.

(Recueil : Les alternances)

         
3 janvier 2008

Alphonse Beauregard (1881-1924)

                                    Le dernier dieu


Or, le sage, parti dès son adolescence
Pour juger les flambeaux qui le devaient guider,
Savait à quel néant marche la connaissance
Et confondait la vérité d'une croyance
Avec l'or, qui vaudra ce qu'on a décidé.

Les dieux que la pensée humaine, en son ornière,
Conçut et projeta dans le calme irréel,
Les dieux dont elle attend un rayon de lumière
Quand la souffrance abat l'orgueil sous sa lanière,
Le sage mesurait, en passant, leur autel.

Et quand il arriva devant le but candide
Il lui dit : " Tu n'es rien qu'un réflexe, ô Bonheur.
Un festin répété sans cesse est insipide ;
Sans le malheur comment naîtras-tu dans le vide ?
On t'espère constant par un besoin d'erreur. "

Des suppliques montaient qui le faisaient sourire.
Il s'assit en songeant au chemin parcouru
Et se dit : L'air est pur, enfin, que je respire
Depuis que j'ai chassé ces dieux nés d'un délire.

Et le sage adora sa pensée et mourut.

(Recueil : Les alternances)
       

3 janvier 2008

Alphonse Beauregard (1881-1924)

                                                                                                                    Le damné

Je voudrais que la nuit fût opaque et figée,
Définitive et sourde, une nuit d'hypogée ;
J'oserais approcher, soudainement hardi,
De la femme pour qui je suis un grain de sable,
Et d'un mot lui crier mon rêve inguérissable.
Elle ne rirait pas, devinant un maudit.

Pour m'imposer à sa pitié de curieuse,
Je ferais de mon corps une chose hideuse
Et m'en irais pourrir sur un lit d'hôpital.
Mais de plaisir son coeur est seulement avide,
Pour son linge elle craint une senteur d'acide.
Elle ne viendrait pas diviniser mon mal.

Ayant dit mon amour et ma désespérance,
Je me tuerais avec bonheur, en sa présence,
Pour la voir essayant d'un geste à m'arrêter.
Elle ne s'émeuvrait que la balle partie,
Et, contente d'avoir un drame dans sa vie,
Raconterait ma mort d'un faux air attristé.

Depuis longtemps le feu des damnés me possède,
L'enfer m'attend. Que nul ne prie ou n'intercède.
Qu'elle puisse me voir un instant, de son ciel,
Debout, grave et hautain, sur les rocs de porphyre,
Illuminé comme sa chair que je désire,
Je ne me plaindrai pas du supplice éternel.

(Recueil : Les alternances)
     

3 janvier 2008

Alphonse Beauregard (1881-1924)

Évocation

Le noir espace, beau pour une occulte fête,
A, pour moi, recueilli la vie et la répète
En des formes qu'agite un frisson d'océan.
Dans cette irruption d'images se créant,
Peu à peu se dessine une énorme cohue
Qui se démène, lutte et vers l'argent se rue,
Pour garder plus longtemps, sous le ciel angoissé,
Le don prodigieux de vivre et de penser.
Puis cette multitude, aux gestes frénétiques
Si divers et pourtant par leur but identiques,
S'ordonne et représente une autre humanité
Grande d'incertitude et de complexité :
L'humanité qui veut - gourmande insatiable -
Joindre aux plaisirs des sens ceux de l'âme, à sa table,
Et, ne pouvant jamais sonder toute sa nuit,
S'effare du cloaque affreux où la conduit
L'attachement à la matière cajoleuse ;

L'humanité ravie à la fois et peureuse
D'ouvrir à tous les vents prometteurs son cerveau,
Et qui, tenace en son espoir aveuglément, sans trève,
Entre les deux néants de la Terre
et du Rêve.


(Recueil : Les alternances)

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